Ce jeudi 21 mars, le Château du Grand Pré est triste. Le château pleure. Les vieux volets resteront fermés, vieille tradition, comme un hommage futile et dérisoire à l’un de ses grands compagnons, habitant des étés enchantés.

Son cher Frédéric, son chantre le plus illustre est mort. Amoureux du Grand Pré, il voulut le protéger et fut à l’origine de son classement en 2013.

Projetant en ces lieux tout le romantisme qui l’habitait, il a montré depuis 2019 avec cette gentillesse qui le caractérisait un immense enthousiasme devant les travaux qui ont fait renaître la maison.

Le château pleure celui qui lui dédia son dernier film, la « Belle Endormie », celui qui s’y était rêvé en prince charmant.

Raisonnait hier ces dernières phrases dans le film, phrases baignées de sa mélancolie naturelle, ou, parole prémonitoire, il disait pouvoir s’en aller, maintenant que la maison avait trouvé un nouveau prince charmant.
S’en aller...

Au revoir, cher Frédéric.

Le Château est ouvert au public